Les problèmes de santé des animaux sont très difficiles à deviner ou à estimer. Pour donner les meilleurs soins à votre animal de compagnie dans les bons délais, une consultation chez le vétérinaire s’impose alors. Mais comment les vétérinaires réalisent-ils leurs diagnostics ? Vous en saurez plus en lisant cet article.
L’anamnèse et l’observation de l’animal
Pour rappel, un vétérinaire est un médecin spécialiste des animaux : ayant à sa disposition du matériel vétérinaire professionnel, il peut diagnostiquer les problèmes de santé des animaux, leur prescrire un traitement et/ou une intervention chirurgicale et même les opérer.
À la seconde où vous entrez dans son cabinet, le vétérinaire observe attentivement le comportement de l’animal. Ensuite, il vous demandera d’expliquer en détail ce qui s’est passé et ce qui vous a poussé à venir vers lui. L’ensemble des informations que vous donnez au vétérinaire est désigné par le terme anamnèse. Dans la mesure du possible, vous devez également donner des détails concernant son historique médical. Plus vous avez d’informations pertinentes à ce sujet, plus le vétérinaire sera en mesure de prodiguer les meilleurs soins.
L’examen clinique de l’animal
Après cette première étape, le vétérinaire doit systématiquement réaliser un examen clinique complet. Ainsi, même si votre chien par exemple a un problème au niveau d’une patte, le vétérinaire va commencer par le peser et prendre sa température. Un changement de poids sans raison évidente est souvent le signe d’un problème. Pour les chiens et les chats, la température normale est de 38 à 39 °C. Elle peut légèrement dépasser les 39 °C après une activité physique intense ou en cas de stress. Au contraire, les températures peuvent aller en dessous des 38 °C pour les animaux plus âgés.
Il observera ensuite sa bouche, ses dents, ses oreilles, ses yeux, ses pattes ou encore sa queue. Il palpera ensuite son abdomen avant d’écouter les battements de son cœur et le bruit de ses poumons.
Les examens complémentaires réalisés par le vétérinaire
Certaines maladies sont faciles à détecter, contrairement à d’autres. Si le vétérinaire estime qu’il n’est pas en mesure d’établir un diagnostic fiable suite à cet examen complet, mais qu’il a une idée de la source du problème, il va recommander un ou plusieurs examens complémentaires. Parmi les examens complémentaires les plus courants, on retrouve :
- l’analyse de sang : pour détecter un problème de fonctionnement des organes (reins, estomac, foie, cœur, etc.), une anémie ou une infection (bactérienne ou virale), éventuellement,
- l’analyse d’urine : pour détecter l’existence de problèmes de vessie, de maladies rénales et d’éventuels problèmes avec certains nutriments,
- l’analyse de selles : pour détecter des parasites intestinaux et des problèmes de sang,
- la radiographie : pour vérifier les problèmes concernant les organes et les os. Cependant la radiographie offre des images assez limitées pour les animaux, vu que les organes sont superposés les uns sur les autres,
- l’échographie : pour un suivi du fonctionnement de chaque organe en mouvement, mais comme pour la radiographie, la visibilité est très limitée,
- le scanner : pour obtenir plus de détails par rapport à la radiographie et à l’échographie,
- l’endoscopie : pour une meilleure vision de l’intérieur de l’animal, grâce à une caméra fixée à un fil et introduite depuis la bouche ou le nez.
Une fois le problème détecté, le vétérinaire peut enfin livrer son diagnostic. Il ne lui reste plus qu’à établir un traitement et programmer les suivis le cas échéant, si une hospitalisation n’est pas nécessaire.